Je tiens de mes deux grand’ mères tout ce que je suis ;
l’une l’Andalouse était très douce, c’était la rose.
L’autre la cathare était piquante, c’était l’épine.

D’elle, je tiens mon agressivité, mes propos blessants trop souvent à ceux
que j’aime, et, de Maria la Maure espagnole, le velours de ma voix quand
je parle à l’oreille d’un homme. Je ne pourrais être l’une sans l’autre !

Je ne sais pas être gentille et mignonne toute la journée,
mais ne griffe pas non plus tout le temps.

Grâce à elles, je me sens comme une fleur épanouie. Je suis faite
d’elles deux, jamais l’une sans l’autre ; l’une, l’Andalouse était très douce, c’était la rose, l’autre, la cathare était piquante, c’était l’épine…

Et si le noir était lumière,
Et si l’ordre des choses était inversé
Si tout à coup nos dieux étaient nègres
Et nos anges couleur de suie ?
Tous nos livres seraient bons pour la
Poubelle, nos théories sur le tapis
Au feu nos blanches colombes
A l’eau nos érudits
Inversons le cercle de la vie.
Le noir, trou, néant, infini
Bienvenu sur ma table
Bienvenu dans mon lit !
Je t'aime brasier vivant
Boule de sang
Cri de gorge
Froissement d’elle !
Mille autres choses encore à vous dire,
Mais j’arrête là mon délire
Car les mots ne passeraient pas…

Pati pata maman
Où est la chat ?
Avec papa dans le jardin
Pati pata papa
Où est le chat ?
Avec maman dans son bain…
Etc…

(mon premier poème
composé à trois ans
et copié par ma grand-mère)
Livre de poésies de 154 pages
Edition à compte d'auteur
ISBN 2-9519134-1-9

Prix : 17 euros
+ Frais de port

> BON DE COMMANDE

Au fond de la nuit il y avait un tombeau ouvert comme un livre.
S’en échappaient des anges couleur de suie
des feuilles mortes d’ambre et de pourpre et des sauterelles …

Je savais de source sûre que ma vie démarrait dans ce puits d’amour,
ce trou profond
que je fuyais !

AU FOND DU JARDIN IL Y A UN TROU COMME UN LIVRE OUVERT
QUE J’AVAIS CREUSE UN JOUR POUR PLANTER UN ROSIER !
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mail : mona.ateliere@free.fr
tél. : 06.85.07.00.95